15 avr. 2014

Un (très) bon polar

Lire vient de sortir son spécial polar et les fameux Quais de Lyon se sont achevés il y a peu. Pourquoi ne pas prolonger le plaisir en découvrant un vrai, bon thriller du genre impossible à lâcher ?



Ça commence dans un appartement miteux de Manhattan. La police a découvert un cadavre impossible à identifier. Et pour cause… Le meurtrier a pris soin de défigurer sa victime, de supprimer ses empreintes digitales et de faire disparaître ses dents. ll a appliqué les méthodes recensées dans un brillant essai écrit par un criminologue autrefois employé par l'une des plus secrètes agences du renseignement américaine. Ce dernier va reprendre du service pour tenter d'élucider ce meurtre, et aussi rechercher un djihadiste qui a mis au point un redoutable virus…


Voilà pour le pitch ! C'est à la fois un roman haletant, avec des rebondissements brillamment orchestrés, une narration très maîtrisée construite à partir de flashbacks et de cliffhangers intenables. C'est aussi et surtout un grand roman d'espionnage (tous les fans de Homeland ou 24 heures chrono devraient adorer) incroyablement documenté.

Photo : Kristin Hayes 
Son auteur, Terry Hayes, est un Anglais émigré en Australie. Il est scénariste (de Calme blanc, entre autres) et journaliste. Je suis Pilgrim est son premier roman. Autant dire qu'on attend la suite très impatiemment…

Terry Hayes : Je suis Pilgrim, traduit de l'anglais par Sophie Bastide Foltz, JC Lattès, 600 p., 22, 90 €

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