6 févr. 2017

Le mystère de la coupelle - le retour


Bonjour les amis.
Aujourd'hui : un post de filles (ne partez pas les hommes, c'est de la culture générale !)
Nous remettons au goût du jour un post qui date un peu 
(le mystère de la coupelle menstruelle enfin élucidé ?)

Pour les néophytes, un point s'impose avant d'aller plus loin : la première coupelle menstruelle aurait été mise au point à la fin des années 30, en caoutchouc ;  cette matière étant rare et donc chère à l'époque, cette histoire n'a pas fait long feu. C'est vers la fin des années 80 qu'on en a entendu parler à nouveau. Nos voisines anglaises seraient paraît-il sur le coup depuis une bonne dizaine d'années.


Elles sont en général en silicone médical (no allergies), souples, étanches, en forme de clochette aux bords arrondis avec une tige pour faciliter le retrait. Pour les sportives, elle seront plus rigides. L'engin mesure entre 40 et 60 mm et répondra aux doux nom de Ladycup, Divacup, Mooncup, Lunacopine, Meluna, Be cup, Si-Bell... On en trouve maintenant sans problème au rayon beauté des magasins bios (Florence a acheté la sienne chez Naturalia), sur le net évidemment et depuis peu en grande surface (vu chez Leclerc, 16 euros).

 




Comme on achète un jean on choisira sa coupelle : S, M ou L. Le marketing est évidemment passé par là et on découvre un petit objet presque mignon dans une gamme de coloris allant jusqu'au modèle à paillettes pour les plus funkys (pour aller en boîte ?). Regardez aussi ce packaging tellement girly qu'on pourrait s'y méprendre tant il a des allures de Barbie princesse.



A l'époque  de notre premier post, on s'interrogeait sur les bénéfices de ce système 100% écolo et économique (une coupelle peut être utilisée accrochez vous, pendant 10 ans en moyenne pour un prix d'achat approximatif de 30 euros alors qu'une femme consommerait en moyenne dans sa vie 10 000 protections, CQFD). D'autre part, l'indice de pollution associé aux protections habituelles serait énorme, et nous avons toutes lu ces études mettant en avant la toxicité des tampons. Les françaises commenceraient ainsi à s'y mettre (le très sérieux l'Express a même consacré un papier au phénomène cup).

Depuis ce fameux post donc, plusieurs de nos  lectrices nous ont avoué s'y être mises. Elles parlent de confort, de liberté, de découverte. 

Chez nous les filles de Sunday Morning, ce sera fifty / fifty. L'une d'entre nous partagerait presque les dires d'une certaine Alex Logan publiés dans le Huffington Post (parti pris de la résistance). L'autre se dit conquise et  avoue qu'elle ne reviendrait pas en arrière (lisez : utiliser des tampons et des serviettes à nouveau, même s'il faut s'entraîner un peu au début semble-t-il ; si vous avez besoin d'aide, les forums ne manquent pas).
 
Florence, Claire ou encore Emmanuelle expliquent aussi qu'il faut quand même un certain sens de l'organisation pour gérer sa coupelle car il faut bien sûr la vider et la rincer (si la configuration ne le permet pas, pensez à avoir une petite bouteille d'eau dans votre sac précisent elles).

Une fois par mois, il vous faudra aussi la stériliser, histoire d'en finir avec les bactéries...
Nos adeptes parlent piscine, yoga, et dans la pratique, changent leur cup le matin, puis le soir, cela suffirait. Si vous avez un stérilet, pas de problème rajoutent elles. 

Et vous, dans quel camp êtes vous ? 
C'est lundi, on est en forme, parlez en à vos collègues à la pause café, succès garanti qui sait ? 

(Photos : Lunapads, Blog thalasso, Ferme des peupliers, Meluna)


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